FDL a le plaisir d'annoncer son soutien à la Revue d'Experts sur la Dette, la Nature et le Climat.
Établi par les gouvernements de la Colombie, du Kenya, de la France et de l'Allemagne, l'examen est mené par un groupe d'experts indépendants possédant une expérience diversifiée dans les domaines de la dette, de la nature et du climat.
Un rapport intermédiaire intitulé « S'attaquer au cercle vicieux » a été publié le 24 octobre. Il décrit la triple crise et explique le cercle vicieux tout en soutenant qu'un « cercle vertueux » de croissance durable est possible si les pays investissent dans un développement à faible émission de carbone, résilient au changement climatique et positif pour la nature. Il se concentre en particulier sur le rôle critique des cadres de viabilité de la dette (CVD) utilisés pour évaluer la dette par le FMI et la Banque mondiale. Il affirme que ces cadres ne prennent actuellement pas pleinement en compte les risques pour la croissance liés aux impacts climatiques et à la perte de la nature, ni les avantages économiques de l'adaptation au climat et de la conservation de la nature. Il formule un certain nombre de recommandations en vue de leur réforme. Le rapport final de l'examen d'experts, avec des recommandations plus larges sur les accords de dette actuels et futurs, sera publié en avril 2025.
La révision est soutenue par un secrétariat composé de quatre instituts de recherche : la Commission économique des Nations unies pour l'Amérique latine, l'ODI, le Finance for Development Lab (FDL) et l'Africa Centre for Economic Transformation (ACET).
Depuis décembre 2023, le Lab s'est associé à TAKE OFF LE PODCAST, une émission qui aborde les grandes problématiques du financement du développement en interviewant des experts sur des sujets tels que la dette souveraine, le rôle des institutions internationales, le financement privé, les infrastructures, ou encore le marché du carbone.
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FDL et la Fondation Rockefeller unissent leurs forces pour construire une architecture financière mondiale plus juste et plus équitable.
FDL est heureux d'annoncer la réception d'une subvention importante de la Fondation Rockefeller, soulignant l'engagement des deux organisations à répondre au besoin d'une réforme significative de l'architecture financière internationale grâce à une recherche économique de pointe et à des propositions politiques innovantes.
Cette collaboration avec la Fondation Rockefeller a été initiée par l’ancien président et fondateur du FDL, Daniel Cohen, qui était l’un des macroéconomistes les plus estimés de sa génération et une figure de proue de la dette souveraine. Le programme est un hommage à son héritage en matière de lutte contre l'extrême pauvreté et de promotion du progrès économique dans le monde en développement. Il permettra à FDL d'étendre son impact et de relever des défis économiques urgents, en travaillant à la création d'une architecture financière plus équitable visant à donner la priorité au point de vue de l'emprunteur.
Mené par la « Commission MENA sur la stabilisation et la croissance », ce programme est géré conjointement par le Finance for Development Lab et l'Economic Research Forum.
Nos analyses pays relatives au Liban, au Soudan, à la Jordanie et à la Tunisie sont désormais disponibles.
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Le Finance for Development Lab est un think-tank non-partisan à but non lucratif, dédié à la construction d’une architecture plus équitable et plus efficace pour le financement international du développement.
En offrant une plateforme de dialogue sur le fond, il collabore avec des groupes de réflexion, chercheurs et autres acteurs clés de l’hémisphère sud afin d’élaborer des idées constructives, formuler des propositions innovantes et influencer les décideurs politiques mondiaux, en particulier les pays du G20 et institutions de Bretton Woods.
Le Lab est hébergé au sein du CEPREMAP, un institut de recherche français de premier plan situé au cœur de la Paris School of Economics. Il est soutenu par la Fondation Bill & Melinda Gates.
Au lendemain de la crise pandémique et dans un contexte d’incertitude géopolitique croissante, l’architecture financière mondiale est de plus en plus incapable de financer les Objectifs de développement durable ou encore de soutenir les pays dans la lutte contre le changement climatique.
En outre, nous pensons que les intérêts des pays à revenu faible et intermédiaire ne sont pas suffisamment représentés dans les centres de décision mondiaux, compromettant ainsi leur capacité à atteindre leurs objectifs de développement.
La mission du Lab est de combler les lacunes en matière de connaissances et de perception en offrant une recherche spécialisée et un forum de discussion spécialisé sur le financement du développement et les questions liées à la dette. Pour ce faire, nous collaborons avec des partenaires de recherche de pays du Sud et diffusons des recommandations auprès des centres de décision internationaux. Pour mener à bien notre mission, nous fournissons aux experts des pays en développement un soutien à la recherche, ainsi qu’une aide pour diffuser et canaliser leurs idées et leurs propositions de politiques aussi efficacement que possible.
Notre travail s’articule autour de trois principaux piliers : le financement, la dette et le multilatéralisme.
Les modèles de financement doivent être adaptés au contexte actuel de crises répétées.
• Mieux répartir les droits de tirage spéciaux et étendre le filet de sécurité mondial.
• Améliorer les investissements de sources privées pour contribuer au développement durable.
La viabilité de la dette est de plus en plus fragile. Nos propositions visent à :
• Favoriser des approches plus collaboratives entre créanciers et débiteurs.
• Redéfinir le rôle des organisations internationales
• Réviser notre compréhension de la viabilité de la dette
Le multilatéralisme est en danger et le financement du développement est de plus en plus fragmenté :
• Mieux comprendre le rôle des prêteurs émergents
• Favoriser la compréhension mutuelle entre les principales parties prenantes