À L'OCCASION DU SOMMET DE PARIS POUR UN NOUVEAU PACTE FINANCIER MONDIAL, LE FINANCE FOR DEVELOPMENT LAB ET SES PARTENAIRES ORGANISENT TROIS ÉVÉNEMENTS DE HAUT NIVEAU AFFILIÉS AU SOMMET.
Jeudi 22 juin 2023
15h30 - 17h00
Sur invitation uniquement
Le G-20 a convenu de réaffecter 100 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux (DTS), mais les mécanismes de réorientation actuels ne peuvent absorber que 63 milliards de dollars. Par conséquent, il est urgent de trouver un moyen de réorienter les 37 milliards de dollars restants — spécifiquement aux banques multilatérales de développement. Deux propositions sont sur la table : un « instrument de capital hybride » et une « obligation libellée en DTS ». Cependant, la Banque centrale européenne (BCE) a exprimé des préoccupations informelles concernant la réorientation des DTS vers les BMD. Cela pose un défi étant donné les difficultés financières et
l'importance politique des pays de la zone euro, qui détiennent collectivement 200 milliards de dollars en DTS et ont défendu l'utilisation du DTS. Cet atelier réunira des décideurs politiques et des parties prenantes clés pour explorer les mécanismes de redistribution potentiels, les règles de l'UE et la possibilité pour les pays de la zone euro de tenir leurs promesses de redistribuer les excédents de DTS.
Vendredi 23 juin 2023
7h30 - 8h30
Événement hybride
Le poids de la dette souveraine dans les pays en développement menace de compromettre les progrès réalisés en matière de développement au cours des 20 dernières années. Pour éviter une décennie perdue de restructurations bloquées et de pressions élevées sur le service de la dette, l'architecture financière mondiale doit évoluer. Actuellement, la restructuration de la dette se concentre sur la stabilisation, plutôt que sur la prospérité ou la résilience. Sous la présidence du Ghana, le Groupe V20, qui représente 58 des économies les plus menacées par le changement climatique, a lancé l'Agenda Accra-Marrakech (A2M) en avril 2023, avec la résilience climatique au cœur de ses préoccupations.
10h30 - 12h00
Événement hybride
Face aux crises interconnectées persistantes, de nombreux pays africains peinent à accéder à des ressources adéquates. Le coût croissant de la dette pèse sur les priorités de développement et leur capacité à investir dans l'adaptation et l'atténuation du climat. En avril, un groupe de ministres des Finances africains s'est mis d'accord sur un ensemble de cinq priorités pour l'architecture financière mondiale, comprenant notamment la nécessité de davantage de financement concessionnel et de la réorientation des DTS vers la Banque africaine de développement.
Cela nécessite d'augmenter les flux de l'Association internationale de développement (IDA), de mettre en œuvre les recommandations de l'examen indépendant du cadre d'adéquation des capitaux des banques multilatérales de développement (MDB) du G20 et de renforcer le Fonds pour la réduction de la pauvreté et la croissance du FMI (PRGT).
Le sommet de Paris est une occasion de dépasser l'identification des problèmes pour parvenir à un accord efficace sur un PLAN D'ACTION qui garantit que les voix africaines occupent une place centrale dans le dialogue.