Le sommet de juin peut-il tenir ses promesses ?
ÉVÉNEMENT VIRTUEL
Vendredi 6 janvier 2023
14:00 - 15:30
(heure de paris, Zoom)
Discours d'ouverture par Mme Chrysoula Zacharopoulou
Secrétaire d’État chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux
Remarques d'introduction par Mme. Amélie de Montchalin
Ambassadeur, Représentant permanent auprès de l'OCDE
Masood Ahmed
Centre pour le Développement Mondial (CGDEV)
Président
Vera Songwe
Facilité de Liquidité et de Soutenabilité
Présidente du Conseil
Tidjane Thiam
Union africaine
Envoyé spécial
Deepak Mishra
Conseil indien pour la Recherche sur les Relations économiques internationales (ICRIER)
Directeur général
Le sommet des dirigeants du G20 à Bali et la COP 27 à Charm-el-Cheikh ont donné des résultats mitigés : un partenariat ambitieux avec l'Indonésie pour une juste transition énergétique, une facilité de financement des pertes et dommages, ainsi que beaucoup d'espoir reposant principalement sur une forte augmentation du bilan financier des banques multilatérales de développement.
Quant à l'Agenda de Bridgetown, il a ravivé un appétit politique ambitieux en matière de financement du climat et du développement. Pour autant, les risques se dessinent déjà à court terme et ces nouveaux outils, déjà trop peu nombreux, arrivent peut être trop tard.
Le Président Macron a invité les partenaires internationaux à un Sommet sur le Financement qui se tiendra en juin à Paris pour mobiliser une action rapide sur les défis à court et moyen terme.
Quels pourraient être les objectifs d'un tel sommet ? Quelles sont les actions immédiates de court terme qui devraient être prises par les institutions internationales ?
Le Finance for Development Lab organise une série de réunions qui vise à formuler les actions immédiates nécessaires pour avancer le financement du développement. Les tensions sont toujours vives dans les économies frontalières, tandis que les besoins de financement immédiats pour 2023-2024 sont toujours menacés pour de nombreux pays en développement. Les récents processus de restructuration de la dette sont au point mort et les cadres existants ne sont pas encore parvenus à gérer les structures complexes des créanciers. Enfin, il est clairement nécessaire d'augmenter le financement de l'adaptation et de l'énergie propre dans les pays en développement.
Cette session en ligne marque le premier d'une série d'événements organisés en amont du Sommet de Paris en juin.
Les intervenants discuteront des principaux défis à court et moyen terme : gérer les vulnérabilités de la dette, accroître de manière significative le rôle des banques multilatérales de développement, mobiliser des financements privés pour la transition climatique dans les marchés émergents et les pays en développement.